Zebrocyclette trip 11 // le chnord et la fin

  • Thomas Silva

À Paris, je n'ai qu'une rencontre de prévue, mais pas des moindres. Il s'agit de Samuel Lebouc, aussi connu sous le doux nom de BLACK METAL RIDER. Difficile de ne pas le remarquer. Il roule presque exclusivement autour de l'hippodrome de Longchamp, le plus souvent en pignon fixe breakless. Et quand je dis qu'il roule, c'est qu'il roule. De 500 à 700 km par semaine. Vêtu de noir et avec une longue tresse, vous en apprendrez plus sur ce bonhomme bientôt. 
Vu la météo, je prends un jour de repos supplémentaire dans la capitale. À midi, je me dirige vers le cinéma dans trop connaître les films à l'affiche. Mon choix se porte sur Akira. Film d'animation japonais qui commence à dater, mais qui a été remastérisé. Pourquoi pas. Ben j'ai beaucoup aimé. Ça se déroule dans le Tokyo futuriste de l'époque (aujourd'hui donc), effets rocambolesques et grosses motos assurés. Probablement empli de culture japonaise, je me laisse tenter pas un hamburger un peu spécial. Pas de pain, mais à la place un genre de galette fabriquée à partir de nouilles. Le soir, je passe un peu de temps à faire les devoirs avec ma petite cousine. Le système solaire au menu. Les planètes et leur ordre sont vites assimilés. On termine la journée par un classique tarot. Grosse castagne à coup d'appel de rois et tout le tralala. Mon cousin n'est pas en veine et perd, perd, perd et perd encore. Et ça, il n'aime pas trop. 
L'envie de rouler est de retour 3 jours après l'épisode difficile pour arriver à Paris. Le temps n'est toujours pas au beau fixe, mais c'est pas non plus le déluge. Je suis attendu aux abords de Valenciennes. Je décide de faire un étape à Amiens, où j'arrive sans encombres. J'utilise pour la première fois une nouvelle application de guidage qui m'a été suggérée par un poto à Paris. Bien mieux que Google maps qui ne fait pas la différence entre vélo de route et VTT et qui avait la fâcheuse habitude de me faire passer par des chemins caillouteux avec mes petits pneus. J'arrive juste avant la nuit et me pieute sans plus de procès dans une auberge de jeunesse. 
N'ayant pas visité Amiens et étant relativement proche de Valenciennes, je prends un peu de temps pour parcourir les canaux. J'aime beaucoup ces canaux, car ils sont bordés de maisons qui donnent directement dessus et les jardins sont très bien entretenus et originalement décorés. Après un saut de puce de 80 km et des chameaux. Oui, il y a un enclos avec plein de chameaux près de Valenciennes. Et un arrêt autour d'un menhir où j'ai croisé un très beau faisant pas du tout farouche, étonnant qu'il ne se soit pas encore fait éclater sa tronche d'oiseau par un chasseur. J'arrive chez mes hôtes. Les parents du poto qui m'a hébergé à Grenoble. Décidément, j'aurais passé du temps chez les Bidot. Je suis très bien reçu. On visite les alentours, les lacs formes par l'effondrement de mines, les chevalets et je suis initié au flipper par le père qui a à son actif un score de plus d'un milliard sur le flipper Indiana Jones. Beaucoup plus technique qu'il n'y paraît le flipper. 
Je profite d'être dans le coin pour rendre visite à la seule l'unique PDG de Vera cycling. Fabricante de casquettes de vélo aussi connues sous le nom gapette. Elle me reçoit chez elle dans son bureau de 7m² où tout se passe. Très très très très très très sympa (sans exagérer). On parle de tout et de rien, mais surtout de vélo et de gapettes. J'en profite pour faire valider celle que j'ai confectionné par la street. 
Encore un saut de puce et me voilà à Phalempin. Chez les grands-oncles où je déguste de bonnes frittes de la baraque à frites du coin et passe une bonne nuit avant de me lancer dans ma dernière étape. 
Étant parti de la mer méditerranée, il me semblait approprié de terminé à la mer du Nord pour valider une traversée en bonne et due forme. Me voilà parti direction Dunkerque à un peu moins de 100 km de là. Au bout de 5 km, je m'engage sur un secteur pavé utilisé par un paysan et me retourne assez vite coincé au milieu de marre de bouillasse. J'appelle un hélico qui me sort de là. Je lui en dois une. Ça a quand même terminé mon vélo qui n'a jamais été aussi sale, je suis oblique de vider mes gourdes sur les freins qui sont complètement obstrués par la terre. 
À Dunkerque, c'est pas très beau, ni le centre, ni la plage. Déso les Dunkerquois. Je me pose sur des anciens bunkers au bord de l'eau pour profiter d'avoir complété ce voyage, prendre quelques photos et vidéos. Et faire une petite sieste. J'achète ensuite une tripotée de cartes postales pour envoyer à tous ceux que j'ai rencontrés ou qui m'ont donné un coup de pouce pendant ce voyage. Merci, à tous, soit dit en passant. Quelle aventure. 
Je suis maintenant à bord du train qui me ramène dans le sud en mois dans 5h, alors que j'ai pédalé pendant un mois pour aller dans le nord.  

 

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