#072 Le sale passe-partout

  • Thomas Silva
#072 Le sale passe-partout

Aujourd'hui fut une agréable journée.

Comme j'aurais aimé commencer par cette phrase. L'écriture de ces quelques lignes et les évenements qui vont m'être remémorés risquent de provoquer chez moi des troubles du sommeil et de la digestion, des éruptions cutanées et autres démences.

Au réveil, je me suis immédiatement consacré à la tâche du déchirage de scotch pour terminer les rayures de mon cadre. Avant midi c'était terminé. Impatient de voir de quoi il aurait l'air peint, je suis sorti et le vent du jour m'a directement remis à ma place. Il devra attendre quelques jours de plus. Première loose de la journée.

En début d'après midi nous n'avons rien fait, mon frère n'était pas là et nous attendions le match de la France, qui a d'ailleurs mal commencé puisqu'ils se sont prit un bon but à la deuxième minute. Suffisament drôle pour être précisé.

A la mi-temps mon frère toujours dépourvu de code de la route (de toute façon il n'a pas 18 ans mais ça me fait plaisir de le rappeler) réclamait un retour sponsorisé par mon père ou moi. Nous en avons profiter pour faire d'une pierre trois coups en rapportant la camionnette de ma mère dans son garage, puis en passant chez elle récupérer les affaires de camping qui nous seront utiles ces prochains jours. Munis des clés de la maison, de ma voiture, de la fourgonnette, celle du garage, nous avons donc prit la route. Sachant qu'une clé à une chance sur quatre d'être perdue, les mathématiques assurent que lors de cette action, on pouvait espérer perdre au moins une d'entre elles.

Alors, fourgonnette rangée et fermée, garage fermé, frère et affaires de camping récupérés nous étions de retour à la maison, évidemment au cours de ce petit intervalle de temps, les bleus ont marqué les deux seuls buts de la partie.

Plus tard dans l'après-midi, alors que la chaleur était retombée, nous avons attrapé les skate pour profiter de la toute nouvelle et encore fermée aux voitures route (oui cette phrase n'est pas très naturelle ( et oui j'ai écrit oui suivi de "ne pas" ce qui n'a aucun sens)) d'à côté de chez nous. Ca c'était cool on a tapé quelques slides (dérapages) pour les non initiés, je suis nullement tombé à l'arrêt et nous sommes rentrés avant qu'un fourbe de caillou de vienne se bloquer dans nos roues.

Au retour, mon père n'était plus sûr d'avoir éteint les feux de la camionnette. C'est à cet instant que toute à commencé, la clé gagnante n'est (malheureusement j'écris "est" au présent) autre que celle de la voiture. Au moment où on réalise qu'on a perdu quelque chose, on immagine qu'on va la retrouver facilement car on a un tas d'idées des endroits où elles pourraient être. On a donc commencé à fouiller, à la maison, introuvable, au garage, introuvable, chez ma mère introuvable, à la maison, introuvable, dans ma voiture, introuvable, sur le trajet, intro.. vous avez compris, toutes les idées étant épuisées, il fallait se rendre à l'évidence. Et comment voulez vous vous rendre à l'évidence en voiture ? C'est pas à côté ! Nous avons continué à chercher, faisant des allés retour dans tous les sens sans succès jusqu'à 22h30. A cet insant la folie qui s'était emparée de nous, nous faisant chercher dans les endroits les plus improbables s'est transformé en ultra ras le bol.

Le temps de manger un sandwich, et de préparer les affaires pour le landemain, et il était temps de faire finir cette journée

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
G
Pas doués les gars...
Répondre
Thomas Silva -  Hébergé par Overblog